Nos père avaient cru voir dans le vingtième 
siècle une étape décisive dans l'accomplissement des plus 
vieux rêves de l'humanité. Pourtant le bilan de ce siècle 
qui s'achève révèle que non seulement ces rêves ne 
se sont pas réalisés au lieu de quoi
des nouveaux maux ont été rajoutés.l'idée d'un mouvement 
ascendant dans l'histoire est-elle validée? Le progrès est-il encore 
possible?Ces questions sont pertinentes car
elles mettent en avant une interrogation quant à la notion de progrès 
au regard de
l'histoire, de l'évolution de la pensée.ce qui ouvre le pas vers 
une réflexion plus large 
sur la nature du progrès.  
 L'image qui reste du siècle est globalement négative, 
  si bien qu'il est possible de s'interroger quant à une régression 
  au vingtième siècle dans l'evolution de l'homme .Les espoirs fondés 
  sur ce siècle comparés à ce qui s'est déroulé 
  ,et à la situation actuelle montre l'ampleur de la desillusion.
  En effet ,l'opinion gégérale ne peut être que pessimiste 
  face à la montée de l'illétrisme et cela dans les pays 
  développés. Le rêve d'une humanité qui s'enrichit 
  en savoir et qui construit un monde meilleur pour tous n'est -il pas détruit? 
  La violence qui ,si elle existe depuis toujours avait épargné 
  les institutions témoigne d'un recul plutôt que d'un progrès 
  ,car ellle souligne le fait que l'homme est incapable de communiquer,d'échanger 
  réellement sans recourir à la force physique. Il semble qu'elle 
  représente une des plus importantes erreurs de l'humanité.Les 
  guerres sont la démonstration de la barbarie qui a connu sont apogée 
  lors de la seconde guerre mondiale.Les progrès ont contribué à 
  déclencher le cycle de la violence et de la barbarie.les chambres à 
  gaz ,les obus ne sont-ils pas des exemples de progrès de la science et 
  de la technique de l'homme ,hissés contre lui?Si bien qu'aujourd'hui 
  il est difficile de penser le progrès au regard de ce que certains appellent 
  "le mal absolu".
  la shoah,il est vrai constitue une profonde honte pour les hommes.Comment l'homme 
  a-t-il pu tuer ainsi pour des motifs qui paraissent finalement si secondaires 
  par rapport à la vie,et peut-être bien même sa valeur? Si 
  la compréhension est impossible face à tel phénomène 
  ,le devoir de mémoire parît être la seule et unique condition 
  possible pour pouvoir de nouveau avancer .Il demeure toutefois que malgrès 
  des faits irrévocables certains continuent à nier.Alors on peut 
  se demander si le progrès est véritablement possible alors que 
  le passé est encore problématique.Pour pouvoir avancer les erreurs 
  du passé doivent être reconnues,d'où la véritable 
  importance du devoir de mémoire.A cet égard la récente 
  reconnaissance par l'assemblée nationale du peuple arménien du 
  génocide de 1925, témoigne de ce besoin d'accepter le passé 
  de le faire connaître par tous,afin finalement de pouvoir construire un 
  avenir.Certes cette récente reconnaissance représente un progrès 
  mais n'est -elle pas trop mince pour avoir une portée réelle?
  La thèse d'une p'riode de régression comparable au Moyen-âge 
  semble pertinente.L'humanité ne rentrerait-elle pas dans une phase (récurrente) 
  durant laquelle l'ensemble des progrès accomplis et des avancés 
  sont détruites?Cette pahse qui s'amorce par des régimes démocratiques 
  libéraux étendus à l'ensemble de la planète.Et ces 
  régimes qui se développeraient conduiraent l'humanité vers 
  une progressive stagnation qui constituerait "la fin de l'histoire" 
  comme le conçoit Fukuyama.L'auteur décrit ces sociétés 
  comme des régimes qui aboutissent à une reconnaissance inégale 
  des citoyens, malgré le principe d'égalité de tous devant 
  la loi.
  Cette thèse pourtant intéressante, est fortement contestable,elle 
  a eu un écho certain après la chute du mur de Berlin ,mais depuis 
  les évenements du 11 septembre l'idée d'un monde uniquement constitué 
  de sociétés homogènes démocratiques voire
  uniformes dans lesquelles le progrès n'existent plus est largement réfutée.La 
  diversité existe toujours les guerres religieuses ,la montée du 
  terrorisme , des contestations face à l'ordre actuel existent encore.
  Malgré les desillusions de notre temps qui marquent la fin du vingtième 
  siècle et tracent son lourd bilan ,une autre vision ,une image moins 
  désolente et plus 
  positive ,met en lumière la continuité du progrès,malgré 
  tout. Ce qui met en lumière la nature paradoxale du progrès.Des 
  progrés existent alors que certains problèmes n'ont pas été 
  résolus.C'est cette contradiction inhérente au progrès 
  qui le caracteriserait finalement.
 Les progrès qui ont eu lieu dans la condition des hommes 
  sont 
  indéniables :allongement de la durée de vie, amélioration 
  des conditions de travail,notamment par rapport aux débuts de la révolution 
  industrielle.Ils sont la preuve que dans le quotidien l'amélioration 
  des conditions de vie
  participe à instaurer le bien-être,le confort devient un idéal 
  pour tous et non plus pour une minorité.,l'ère de la consommation 
  de masse a contribué à rendre le quotidien moins difficile et 
  même l'époque de la libéralisation de la femme qui montre 
  que le progrès vers une égalité des sexes n'est pas impossible."Les 
  sexe faible" s'émancipe et nourrit l'optimisme de l'opinion générale.Cette 
  énumération de progrès montre qu'au niveau des faits il 
  existe toujours des avancées de l'homme sur son environement naturel.Toutefois 
  des progrès dans les mentalités comme ils ont existé pour 
  la condition féminine sont-ils encore concevables?Il semble que oui.Le 
  pricipe de responsabilité développé par Jonass montre marque 
  les esprits aussi bien au niveau des responsabilités individuelles ( 
  les actes personnels) qu'au niveau des responsabilités collectives.L'entreprise 
  Total qui reconnait sa part de responsabilité dans la catastrophe de 
  l'Erika témoigne de cette avancée considérable dans les 
  relations humainess et non seulement du poids de l'opinion public dans les rapports 
  de force.L'époque actuelle qui est qualifiée de l'ère de 
  la communication ne serait-elle pas une époque révolutionnaire 
  dans la mesure où elle apporte un échange véritable ,source 
  de progrès, à travers l'ouverture au dialogue? En effet il n'est 
  pas considérable de penser le progrès dans une époque où 
  les moyens de communications se développent ,sans penser la diplomatie,l'écoute 
  mutuelle.Internet ,s'il n'est pas un outil de communication parfait a le mérite 
  d'être démocratique et quasi-antidiscriminatoire.La seule condition 
  possible et économique à l'égard de cet outil de communication,mais 
  des alternatives existent,la gratuité de l'utilisation de cet outil
  dans de nombreux lieux publics comme les gares, montre que le progrès 
  se réalise.
  Internet peut être la figure d'une nouvelle ère qui a commencé 
  avec la guerre froide.
  J'entend par là ,l'ère où les dirigeants ont pris en compte 
  les dangers des conflits armés (l'anéantissement réciproque) 
  et ont considérés d'autres alternatives afin de
  résoudre les mésententes :la communication.L'internet comme symbole 
  de cette nouvelle ère où le progrès construit par le dialogue 
  semble pertinente.ce qui validerait l'idée selon laquelle l'histoire 
  va en avançant.
 Certes il est vrai que le sens de l'histoire ne semble pas toujours 
  orienté vers l'avant.Les événements du siècle précédent 
  jettent le discrédit sur les illusions de l'humanité quant à 
  un monde qui tire des leçons des erreurs du passé et qui continue 
  toujours et malgré tout à avancer.Néanmoins la thèse 
  selon laquelle la régression comme ce fut le cas aux moyen-Age est amorcée 
  est incohérente;car ,contrairement au Moyen-Age qui est caractréisé 
  pas la baisse du pouvoir czntral ,le siècle nouvau se présente 
  comme le siècle du contrôle méticuleux ,de la réflexion 
  pour un meilleur échange aboutissant à une évoultion positive.Ainsi 
  le progrès ne semble pas être un mythe mais une réalisation 
  possible.