L’Histoire, Géographie et Géopolitique aux concours

I - Programme et épreuves

Après avoir été modifié en 1992, en 1995 et en 2004, le programme a de nouveau été transformé en 2013.


Tel qu’il se présente, le programme s’inscrit dans une volonté globale de renouvellement qui s’exprime par une modification de son appellation et se traduit par une profonde évolution des contenus. Trois directions essentielles ont été retenues :

a) Inscrire l’histoire et la géographie des classes préparatoires économiques et commerciales dans les nouvelles modalités des parcours des études supérieures de l’Espace européen de l’enseignement supérieur, telles qu’elles sont définies par les textes.

b) Prendre en compte les objectifs de formation des Grandes écoles de commerce et de gestion, notamment en favorisant une réflexion d’ensemble sur le monde contemporain. L’importance des points consacrés à l’entreprise, la volonté d’offrir une culture géographique prenant en compte l’approche de l’ensemble du globe, la part consacrée au débat géopolitique et géoéconomique doivent permettre l’acquisition de points de repères essentiels pour la culture de futurs acteurs de l’économie. On notera, à cet égard, la présence nouvelle de l’Afrique, trop souvent ignorée, dont les liens avec l’Europe sont pourtant une donnée fondamentale pour celle-ci.

c) Ajuster les contenus sur ceux qui résultent de l’évolution des programmes d’histoire et de géographie des lycées (et notamment des séries scientifiques) et du renouvellement des approches méthodologiques (en particulier l’étude de cas). Le programme a voulu à la fois prendre en compte ces acquis et éviter un sentiment de répétition démobilisateur. C’est pourquoi on se réfèrera régulièrement au programme du second cycle et aux acquis des étudiants. On notera la place particulière de la France, constante référence de chaque chapitre à orientation plus explicitement historique : il s’agit bien de doter ici l’étudiant d’une culture étayée de l’histoire originale de notre pays en prenant pour base les chapitres correspondants du cycle terminal. En revanche, en géographie, l’importance de la question dans les programmes cités ci-dessus permet d’estimer qu’il n’était pas nécessaire de reprendre une étude systématique de la France. Il est, pourtant, vivement conseillé d’y recourir.


II - Conseils méthodologiques

“L’épreuve d’Histoire, Géographie et Géopolitique tire son caractère sélectif et sa valeur formatrice pour leur (les préparationnaires) futur métier du fait qu’elle leur demande de savoir tout à la fois s’exprimer dans une langue correcte, construire un plan clair et cohérent mais aussi développer une argumentation précise fondée sur des données exactes et concrètes”  (Rapport du jury HEC). Telle est la haute conception que le jury d’HEC se fait de l’épreuve d’HGG. Vous comprenez pourquoi les moyennes nationales sont si basses (en général entre 7 et 9 pour les trois “parisiennes”, parfois moins). Et pourtant les bonnes notes ne manquent pas : un candidat a même obtenu, l'an passé, 19,5 à l’écrit d’HEC. C’est dire que, grâce à une copie de qualité, un candidat peut facilement prendre 30 à 40 points d’avance.

1 - Se préparer L’étudiant doit respecter trois principes (trois bien sûr !).

Aucune impasse.

A la veille des épreuves, d’innombrables bruits courent le monde des prépas. Sachez que ces bruits sont toujours sans consistance. D’ailleurs, il n’est pas rare que la même partie du programme soit sollicitée plusieurs fois par différentes écoles. Il faut donc rester sourd à l’égard de tous les bruits qui circulent à la veille des épreuves ou même entre les épreuves. Tout sujet est possible, l’invraisemblable n’est pas exclu ! En revanche, il est possible de sérier les thèmes que l’actualité et les publications récentes rendent particulièrement intéressants. Cela signifie que vous devez vous tenir au courant ; ne le saviez-vous pas ? Pour le reste, il faut couvrir l’ensemble du programme. Commencez par vous procurer le texte officiel. Organisez votre année à l’avance, en vous forçant à étudier (par vous-même) deux ou trois points chaque semaine. N’en laissez aucun de côté. Constituez des fiches pour chacun de ces points avec les chiffres essentiels (sans en abuser), les dates principales, les localisations, les évolutions et les mécanismes économiques à connaître.

Cent fois sur le métier...

Les connaissances que vous devez acquérir sont considérables. Vous aurez bien du mal à les maîtriser en un seul effort de mémorisation. Il faut donc réviser, réviser sans cesse. Dans votre planning de travail de début d’année prévoyez au moins deux heures par semaine de révisions personnelles au cours desquelles vous reviendrez sur des points appris au début de l’année. Dans le même esprit, si vous êtes en seconde année, vous aurez tout intérêt à réviser parallèlement le programme de première année. Un bon moyen peut constituer à reprendre vos cours au moment où vous étudiez en classe un sujet connexe. Ainsi, quand vous travaillerez LES ETATS-UNIS et la MONDIALISATION, relisez vos cours sur la MONDIALISATION ; quand vous approfondirez l’ALENA, revenez sur les blocs régionaux… Cet effort vous permettra de mettre en rapport ce que vous avez appris précédemment et ce que vous apprenez maintenant. La mémorisation en sera facilitée et vous pourrez vous lancer dans des comparaisons qui “sont presque toujours du plus haut intérêt” (Rapport du jury HEC).

Apprendre en réfléchissant.

Pour apprendre n’hésitez pas à utiliser toutes les formes de mémoire (auditive, visuelle...). Mais utilisez surtout votre intelligence. Sur deux heures de révision vous devez consacrer au moins une demi-heure à réfléchir : quel sujet pourrait vous être posé sur la leçon que vous étudiez, comment pourriez-vous le traiter, peut-on comparer le secteur pour le pays que vous analysez à d’autres?


2 - Comprendre le sujet.

Tous les jurys le répètent à l’envi : la première qualité exigée est la compréhension du sujet. Dans une épreuve où le nombre de pages rédigées est limité, une définition précise et aiguisée du libellé s’impose. Tout hors sujet, toute perte de temps, tout délayage sera lourdement sanctionné. Pour bien cerner le sujet, il est possible de se poser une série de questions.

Quelles sont ses limites géographiques ?

Dans le sujet l’ESCP suivant, “La politique méditerranéenne de l'Union Européenne”, il faut évoquer d’une part la Communauté européenne, un espace juridique qui se construit et s’étend, d’autre part la Méditerranée, une mer et les régions qui la bordent (mais jusqu’où?).

Quelles sont ses limites chronologiques ?

Elles sont parfois précisées ; encore faut-il les comprendre et se demander pourquoi le jury exige que l’on étudie « Les Etats-Unis et leurs rivaux depuis la fin des années 1980 ». Mais ce n’est pas toujours le cas. Ainsi, il convient de savoir quand apparaît une véritable politique méditerranéenne de l'Union Européenne ? Dès 1957 ? Lors de la signature des accords commerciaux avec les pays méditerranéens non membres de l'UE ? Au moment de  la création du FEDER ? Quand l’Espagne et le Portugal adhèrent ?

Y a-t-il des mots à définir ?

La réponse est toujours affirmative. Les termes les plus simples doivent vous arrêter et vous forcer à vous interroger avec beaucoup d’humilité : faites comme si vous ne saviez rien. Si vous vous rendez compte que l’automobile est un produit industriel, un moyen de transport et un bien de consommation, vous ne confondrez pas “l’automobile en France”, et “l’industrie automobile en France”. Combien d’étudiants ont simplement réfléchi un instant sur des termes aussi facilement et aussi légèrement employés que “politique”, “État”, “entreprise” ou “modernisation”... Or chacun de ces mots compte. “La place de l’État dans l’économie française” n’est pas “le rôle de l’État”, “l’agro-alimentaire en Europe” n’est pas “l’agriculture”, “la population active aux États-Unis” déborde “l’emploi”...

 En dehors du vocabulaire économique, pensez aussi à définir des termes apparemment courants mais qui ne sont pas a priori évidents comme, par exemple, le terme rival…qui n’est pas systématiquement un adversaire, ni un ennemi. Dans le sujet HEC-ESCP de 2014, L’Afrique est-elle à l’écart du monde ? impliquait que l’on s’interrogeât sur le « à l’écart de » et sur le sens du mot MONDE.

Quels sont les sujets connexes ?

Demandez-vous enfin quels sont les sujets proches du vôtre dont le libellé est légèrement différent et qui sont donc autres. Comparer les sujets entre eux est d’ailleurs une excellente façon de vérifier la validité de votre réflexion. Sans doute, s’ils sont proches, les connaissances à utiliser seront voisines ; elles ne seront pourtant pas totalement interchangeables, et l’approche surtout sera profondément modifiée.

De quoi s’agit-il ?

Faites donc vôtre, cette maxime que Foch répétait à ses officiers avant la moindre décision : “De quoi s’agit-il ?” Cette démarche vous mènera naturellement à vous interroger sur les enjeux du sujet. Voilà ce qui fait les excellentes copies. D’ailleurs le Jury qui vous pose un sujet est persuadé que celui-ci est intéressant. Même si vous n’en êtes pas certain, il est de bon goût, étant donné votre situation, de faire comme si... Alors, insistez un peu : que veut dire le sujet ? En quoi peut-il servir à mieux comprendre le monde actuel ? A-t-il un rapport avec des problèmes évoqués aujourd’hui dans la vie politique ou économique ? Dans certains cas la réponse semble évidente. Aussi étudier “La France, une population vieillie” conduit à se demander ce qu’est une population vieillie, et par rapport à quoi ou à qui on peut juger le vieillissement français: le passé ? les autres pays européens ? ceux du Tiers Monde ? Encore est-il possible de trouver d’autres centres d’intérêt : il n’y a en effet jamais de problématique unique pour un sujet donné ; plusieurs questions également intéressantes peuvent être posées. Souvent, l’enjeu ne semble pas évident. C’est le cas pour “la politique méditerranéenne de l'Union Européenne ”. On peut pourtant se poser cette question : que doit être la Méditerranée pour l'Union Européenne ? Une zone périphérique utilisée par le centre comme réservoir de produits agricoles et de main d’oeuvre et comme zone de loisirs ? Un espace marginalisé simplement soutenu à coups de subventions ? Une réserve de croissance dotée d’un potentiel de développement considérable ? Une menace pour la cohésion de la Communauté ? Est-ce le boulet ou l’avenir de l'Union Européenne ? Tous ne seront pas capables de saisir de tels enjeux. Dans ce cas, tant pis. Faites simple. Vous pourrez quand même obtenir une note honorable à condition de cerner correctement le sujet.

3 - Rédiger une bonne introduction.

“Méfiez-vous du premier mouvement...” (Talleyrand). La plupart des correcteurs en conviennent : il leur serait souvent possible de noter après avoir lu une seule page. La compréhension du sujet, la culture historique et géographique, l’aisance et le sens de la synthèse d’un candidat apparaissent dès les premières lignes. “Méfiez-vous du premier mouvement, c’est le bon”, disait Talleyrand. Méfiez-vous donc de vos premiers mots, surtout s’ils sont mauvais...

L’introduction est une étape essentielle de votre copie. Elle doit être dynamique afin de déboucher très vite sur la définition du sujet. Le jury de l’ESCP Europe précise qu’il accepte une page voire plus, d’autres souhaitent des développements un peu moins longs. Elle doit comporter obligatoirement :

  • Une accroche de deux à trois phrases pour amener le sujet et montrer son intérêt; le plus simple est souvent le passé récent dans la mesure où il intéresse le sujet. 
  • La définition des termes clefs du sujet. 
  • Une reformulation du sujet débouchant sur la problématique. 
  • Une phrase-plan pour annoncer la suite de la dissertation. Attention, comme le mot l’indique, il s’agit d’une phrase, et pas d’un long développement.

4 - Saisir tous les aspects du sujet.

Les trois Grâces et Cerbère. Afin de comprendre le sujet, encore convient-il de le saisir dans toute sa diversité. L’épreuve d’HGG a  trois visages, comme les Trois Grâces, certains préféreront peut-être dire trois gueules comme le chien des Enfers Cerbère.

Elle est Histoire d’abord.

C’est dire que l’on attend du bon candidat qu’il soit capable de replacer le sujet dans un contexte historique général (“les relations CEE-États-Unis” par exemple dans le contexte de l’atlantisme), de tracer les grandes lignes d’une évolution en indiquant les moments de rupture en les datant précisément, d’évoquer les hommes (individus exceptionnels ou groupes) qui ont influencé cette évolution ou provoqué ces ruptures.

Elle est Géographie et Géopolitique ensuite.

Il faut donc décrire l’espace dans lequel s’inscrit l’évolution étudiée (dans le cas cité, l’Atlantique, ses escales et ses routes). Il faut analyser les mutations spatiales et faire un typologie des régions concernées. La notion d’échelle est souvent capitale. La notion de rapport de forces est fondamentale.

Elle est Économie mais en dernier ressort.

Sans que les théories doivent être connues en tant que telles, il s’avère indispensable de citer les agents économiques concernés, leurs relations et les mécanismes qui président à ces relations. Voilà tout ce qu’une bonne copie doit comporter, et bien plus encore car il ne s’agit pas de dissocier ces trois aspects d’une même réalité mais de montrer au contraire comment ils s’interpénètrent et réagissent l’un sur l’autre.

5 - Construire le plan.

Si le sujet est compris, appréhendé dans ses différents aspects et clairement défini, le plan n’est plus qu’une formalité. Il doit être aussi simple que possible.

Combien de parties ?

La tradition impose le plan en trois parties. Mais nul n’est obligé d’être traditionaliste ! Si vous avez le choix entre un plan efficace en deux parties et un autre en trois parties qui serait bâtard, n’hésitez pas !

Synthétique ou chronologique ?

Là encore évitons les a priori. Le problème est de savoir reconnaître les coupures, c’est-à-dire les temps forts de l’évolution historique, lorsque les événements semblent basculer au point que les deux périodes antérieure et postérieure s’opposent nettement. Si vous décelez de telles coupures (et cela sera souvent le cas si la période étudiée est longue) vous pourrez difficilement échapper à un plan au moins en partie chronologique. Sinon, inutile de vous obstiner, le plan synthétique est seul possible. Encore faut-il ne pas confondre plan chronologique et chronologie. À l’intérieur d’une partie séparée par deux dates précises, il est hors de question de faire se succéder bêtement les faits... Il faut classer, dégager d’abord les causes des événements évoqués, regrouper ce qui peut l’être. Le plus adroit consiste souvent à mêler plan chronologique et plan synthétique. On peut conclure un plan en deux parties chronologiques par un bilan final. Il est possible à l’inverse de commencer par une introduction synthétique décrivant le cadre historique et géographique dans lequel va se dérouler l’évolution qui sera analysée en deux temps. Ce type de plan, tout à fait prisé dans les khâgnes, mérite de sortir de son milieu de prédilection pour gagner le monde des prépas économiques et commerciales.

Le plan dialectique repose sur le célèbre thèse/antithèse/synthèse. Toute la difficulté est concentrée dans la synthèse qui ne doit être ni un retour à l’une des premières parties, ni une position intermédiaire , mi-chèvre mi-chou, hésitante... Ce doit être un véritable dépassement.

Le plan purement géographique (description-explication-régionalisation) peut servir. Sachez cependant permet mal de traiter des sujets très historiques.

Les plans mixtes sont souvent les plus utiles : soit le plan historique simplifié qui a le mérite de la clarté (pourquoi ? comment ? jusqu’où ?), soit le plan “conjoncture (ou évolution) – structures – problèmes (ou régionalisation)” qui correspond bien aux trois facettes du programme, historique, économique et géographique.

Les titres

Les titres devront être rédigés sous forme d’une phrase aussi synthétique que possible, avec deux soucis essentiels : conserver le libellé du sujet (s’il s’agit du “rôle de l’État”, ne parlez pas d’emblée de “l’intervention des pouvoirs publics”, c’est la moindre des rigueurs que le jury peut exiger de vous), et exprimer ce qu’il y a de plus caractéristique et de plus original dans la partie qui doit suivre fuyez les titres banals qui pourraient être valables pour n’importe quoi (“des problèmes existent”, “l’État joue un rôle important”...). Si vous adoptez le plan “pourquoi, comment, jusqu’où ?”, ne vous contentez pas de la question. Donnez la réponse principale dans vos titres.

Chacune de vos parties doit être ensuite organisée en sous parties, et ainsi de suite. Il n’est pas question cette fois de les précéder d’un titre, mais l’articulation doit être évidente. 
Dites-vous bien que, pour un sujet donné, il n’y a pas un bon plan. Il y en a des dizaines – il est vrai qu’existent aussi des centaines de mauvais plans. Parmi tous ceux-ci, choisissez celui qui vous semble le plus clair.

6 - Rédiger.

L’épreuve d’HGG est une épreuve littéraire qui, en tant que telle, doit avoir les qualités attendues d’une bonne copie. Voici les principaux points auxquels vous veillerez :

Les liaisons : chaque paragraphe est une dissertation en résumé commençant par une phrase d’introduction qui dégage l’essentiel et qui joue le rôle de titre, et terminé par une phrase de conclusion faisant la synthèse de ce que vous avez démontré et introduisant le paragraphe suivant. Un plan, ce n’est pas neuf tiroirs où l’on range de squelettiques connaissances, c’est un fil qui ne s’interrompt jamais et mène à une conclusion précise.

La conclusion est la partie la plus personnelle de votre travail. Elle doit apporter une réponse claire aux questions que vous avez posées en introduction. En particulier si le sujet est posé sous forme interrogative. Vous pourrez ensuite, soit conclure sur les perspectives d’avenir (sans jouer au prophète), soit ouvrir sur des problèmes plus larges liés au sujet traité.

Le sens des nuances doit vous inspirer ; ne soyez pas prisonnier de ce que vous êtes ni de ce que vous pensez. Bannissez toutes les formules à l’emporte-pièce, les jugements de valeur et les condamnations systématiques. Vous n’êtes pas un juge, mais un observateur.

L’information est bien sûr essentielle. Faites attention à la diversifier. Ne pensez pas aux seuls chiffres qui, d’ailleurs n’ont d’intérêt que datés, expliqués et souvent comparés (“La géographie se nourrit de comparaisons” aimait à répéter Derruau). Faites vivre dans vos copies des personnages, animez des régions, commentez vos exemples chiffrés.

La qualité de l’expression pèsera lourdement dans la balance quand le correcteur vous notera. Cela veut dire d’abord être clair, n’utiliser que le vocabulaire strictement maîtrisé – attention au verbiage journalistique ou pseudo-économique, à l’abus de mots anglais (donnez-en la traduction) à l’abondance excessive de sigles dont vous devez donner la signification la première fois que vous les employez. Mais il faut aussi écrire de la façon la plus agréable possible, de préférence au présent (passé et futurs restant exceptionnels) et sans bien sûr employer jamais les mots “je” ou “nous”.

Les fautes d’orthographe valent chaque année à quelques candidats de mauvaises surprises : c’est ainsi qu’un étudiant a obtenu de l’un des correcteurs d’HEC la note (rarissime) de 20/20 ; mais le second correcteur ne lui a attribué que 19/20, à cause de plusieurs fautes d’orthographe (encore la copie en comportait-elle moins que beaucoup d’autres). N’est-ce pas trop bête ?

Si le jury enfin vous impose des limites précises, c’est qu’il veut apprécier votre capacité de synthèse. En remplissant 20 pages au lieu des 6 ou 8 demandées, vous croyez bien faire... En réalité, vous démontrez que vous ne savez pas discerner l’essentiel de l’accessoire. Bien sûr, vos correcteurs ne sont pas bornés, et, si votre devoir est excellent, il obtiendra, même long, une note correcte. Mais votre devoir sera-t-il excellent ?


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LES AUTEURS

La direction est assurée par Pascal Gauchon, professeur à Ipésup et directeur de la collection Major PUF. Participent à la rédaction des fiches de nombreux enseignants en classe préparatoire : C. Chancel, E. Duquesnoy, D. HamonE.C. Pielberg, C. Tellenne, P. Touchard, A.S. Letac, Y. Gervaise, F. Munier, P. Royer, S. Delannoy et T. Snegaroff.