Organisation des concours

1. Généralités

Les concours d’entrée dans les Grandes Écoles de Commerce sont aussi bien ouverts au femmes qu’aux hommes et accessibles aux candidats de nationalités étrangères.
Pour s’y présenter, il est nécessaire d’être bachelier et d’avoir suivi sur (au moins) deux ans une classe préparatoire, a priori puisque, régulièrement, quelques dizaines de candidats libres se présentent. Certains établissements présentent de rares limites annexes, d’âge ou de nombre de présentation, mais la pratique est de plus en plus rare.
Ces classes préparatoires économiques et commerciales dispensent un programme qui impose des aptitudes intellectuelles (bonne élaboration de la pensée, compréhension, lucidité, méthode, mémorisation, imagination, précision, clarté etc.), ainsi que des qualités humaines (faculté d’adaptation, aisance, écoute etc.).

Le concours comporte des épreuves écrites qui déterminent l’admissibilité, suivies d’épreuves orales pour les admissibles qui fixent l’admission. Celle-ci est, à l’exception de l’école HEC, adjointe d’une liste complémentaire par école qui régule les modifications de choix. Rarement, d’autres épreuves écrites (tests, QCM...) sont demandées aux admissibles.

2. L’inscription

Les modalités d’inscription se sont considérablement simplifiées ces dernières années par l’apparition des “banques d’épreuves” qui autorisent une inscription commune pour plusieurs écoles, ce qui a également l’avantage de réduire à la fois le nombre d’épreuves à subir et les frais d’inscription par rapport aux configurations antérieures.
En outre, certaines ESC procèdent depuis quelques années à une “inscription/présentation groupée” au sein de la BCE, voire même des concours communs au sein de la banque.

Depuis le concours 2005, l’internet s’est généralisé pour l’inscription aux épreuves des concours des grandes écoles de commerce : qu’il s’agisse de la banque Ecricome (ESC de Bordeaux, Marseille(Euromed), Reims, Rouen, Tours-Poitiers (ESCEM) et ICN) qui utilisait ce moyen depuis 2001, ou de la BCE (HEC - ESSEC - ESCP Europe - EM Lyon - EDHEC - ESC de Amiens, Brest, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Le Havre, Montpellier, Nantes (Audencia), Pau, Rennes, St-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Troyes et Télécom EM, INSEEC, ISC et SKEMA (CERAM+ESC Lille)), ainsi qu’aux écoles utilisant ses épreuves (ISCID et ISG, mais aussi ENAss, ENSAE, COFAT St-Cyr et ENS Cachan, ENS Lyon, ENS Ulm et ENSAE) de simplifier l’inscription par le net.

Le système retenu est celui déjà éprouvé des écoles d’ingénieurs qui héberge d’ailleurs ce serveur. Pour les deux banques, ils s’agit d’inscriptions obligatoires (à l’exclusion de toute autre procédure) et individuelles (et non d’inscription groupées par les établissements de préparation comme c’était le cas il y a quelques années) : www.concours-bce.com et www.ecricome.org. Ceci impose aux candidats de disposer d’une adresse électronique (e-mail) personnelle et d’une imprimante puisque le candidat doit imprimer lui-même sa convocation qu’il présentera le jour des épreuves.

Attention, d’une part ces inscriptions doivent s’effectuer très tôt dans l’année scolaire : de début décembre à mi janvier pour la BCE et quelques jours mi-janvier pour Ecricome, et d’autre part une mise à jour en temps réel des informations personnelles (adresse notamment) est impérative.
Seules les inscriptions aux établissements à concours autonomes (ESCO Lyon, ESM-A Marne la Vallée, ESG et ESLSCA) ne sont donc pas centralisées et doivent s’effectuer directement auprès de ces écoles selon leurs modalités propres.
Néanmoins, le papier ne disparaît évidemment pas complêtement puisqu’un certain nombre de documents devront êtrer adressés par voie postale (photocopies justificatives, confirmations, parfois même lettres de motivation...).

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Dans ce mode, tous les documents sont visibles, mais présentés sous forme d’extraits.