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Fiches
L'homme et l'animal : présentation du cours 2004/2005.
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Le programme de cette année inclut deux notions : elles se complètent et peuvent s’opposer comme l’implique la conjonction de coordination. Par ailleurs, placer l’animal devant l’homme, dans l’énoncé du programme, n’est pas gratuit : l’inverse était possible. Il s’agit donc bien ici de méditer sur les relations homme/animal en allant de l’animal vers l’homme.
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Dans le Traité des sensations (1754), Condillac radicalise la position de Locke et fait des sensations et de leurs coordinations le fondement de toutes les représentations et idées humaines.
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Condillac indique d’emblée : « Il serait peu curieux de savoir ce que sont les bêtes, si ce n’était pas un moyen de connaître mieux ce qu’est l’homme. » L’étude de l’animal n’a donc pas pour objet intrinsèque l’animal : elle est un des éléments fondateurs d’une recherche anthropologique.
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Il peut sembler curieux que, dans une polémique qui l’oppose à Buffon, Condillac s’en prenne d’abord à Descartes.
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Condillac précise son projet : « je me contente d’observer les facultés de l’homme d’après ce que je sens, et de juger de celles des bêtes par analogie. »
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Il peut sembler surprenant de dégager des Fables une pensée proprement philosophique.
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Dans ses Fables, La Fontaine met en scène une véritable « comédie animale » au sens exact où Balzac, deux siècles plus tard, écrira La Comédie humaine...
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Or, accorder à l’animal la faculté de parler, c’est du même coup lui concéder celle de penser : en ceci, La Fontaine est cohérent avec les positions anti-cartésiennes qu’il revendique dans le Discours à Madame de La Sablière...
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Le lecteur le moins averti aura très vite remarqué que le dessein de La Fontaine dans les douze livres de ses Fables est d’opérer une double critique de l’humanité...
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LA MÉTAMORPHOSE DANS L’ŒUVRE DE KAFKA
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Le thème littéraire de la transformation d’un homme en animal porte, en général, sur les causes de cette métamorphose. Kafka ne s’intéresse pas à la recherche de ces causes, ou du moins ne les évoque que sur le mode de l’allusion. En revanche, il se penche sur les conséquences de la métamorphose.
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La Métamorphose peut sembler, dès la première phrase, relever d’un genre littéraire parfaitement identifiable, la littérature fantastique.
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En dehors de la réalité physique et constatable, en premier lieu par l’intéressé lui-même, c’est le regard des autres qui réduit peu à peu Gregor à l’animalité.
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Avec la chasse et la prédation, le sacrifice représente sans doute l’un des liens les plus anciens qui unissent l’homme à l’animal, dans le temps même où il souligne leur parfaite altérité.
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