Lexique des principaux termes en économie

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- L -

Libéralisation
Action de rendre au marché la fourniture de biens auparavant sous contrôle public. On parle d'ouverture à la concurrence, qui peut être plus ou moins grande selon le degré de libéralisation.
 
Liquidité
Désigne la facilité avec laquelle vous pouvez retirer votre argent d'un placement. 

 

- M -

Macroéconomie
Etude de l'économie globale, particulièrement l'interaction de ses différentes composantes entre elles.
 
Main invisible
Expression d'Adam Smith qualifiant les conséquences positives pour la collectivité des actions individuelles non concertées et donc des marchés.
 
Marché incomplet

Marché sur lequel un bien ou un service n'est pas disponible alors même que la demande est prête à acquitter un prix supérieur aux coûts de production.
 
Marché monétaire
Marché de l'argent à court terme.
 
Microéconomie
Etude du comportement des unités individuelles de l'économie mettant l'accent sur les marchés et leur fonctionnement.
 
Monopole naturel
Situation dans laquelle un produit ne peut être fourni efficacement par le marché en raison de sa structure de production (rendements croissants). On parle alors de défaillance du marché. L'efficacité économique est mieux assurée si la production s'opère sous le contrôle de l'Etat (ex. la Défense nationale).

 

- O -

Obligation
Offerte par un gouvernement ou une société, l'obligation est un placement en vertu duquel l'émetteur se voit prêter une somme d'argent pour une période de temps déterminée. Les obligations sont offertes au grand public à un prix donné, qui peut être égal ou non à la "valeur nominale" de l'obligation (le montant du prêt à rembourser). L'émetteur de l'obligation convient de payer de l'intérêt régulièrement et de rembourser le capital ou la valeur nominale de l'obligation à l'échéance (à la fin de la durée de l'obligation, lorsque vous récupérez l'argent prêté). Vous pouvez garder une obligation jusqu'à son échéance et toucher le rendement prédéterminé ou le vendre par anticipation, car la plupart des obligations sont négociables. Lorsque vous vendez votre obligation avant son échéance, vous recevez la valeur marchande de l'obligation établie en fonction des taux d'intérêt pratiqués sur des obligations similaires, ce qui pourrait engendrer un gain ou une perte en capital (après son émission, une obligation peut prendre de la valeur si les taux d'intérêt baissent ou en perdre s'ils montent).
 
OMC
Les négociations du Cycle d'Uruguay ont abouti à la création de l'Organisation Mondiale du Commerce, chargée d'administrer les différents accords conclus dans le cadre du GATT.
 
Opérations bancaires à domicile
Un moyen d'accéder à ses comptes en banque par téléphone. Le client peut, en général, virer des fonds, régler ses factures et obtenir des renseignements sur son compte.
 
Option
Contrat officiel qui donne au détenteur de l'option le droit d'acheter ou de vendre une certaine quantité d'un intérêt ou d'un bien sous-jacent à un prix stipulé dans des délais bien précis.

 

- P -

Passif à court terme
Somme dont le remboursement est dû dans les douze mois suivants, notamment les salaires, les prêts à court terme, les taxes, les soldes de cartes de crédits et les prêts à long terme.
 
Passif à long terme
Somme due pour une période de plus de douze mois, par exemple un prêt hypothécaire, un prêt personnel ou une autre obligation.
 
Politique budgétaire
Utilisation des dépenses publiques et de la politique fiscale en vue d'influer sur l'économie.
 
Politique monétaire
Capacité de la Banque de France d'influer sur l'économie en faisant fluctuer les taux d'intérêt à court terme et la masse monétaire.
 
Portefeuille
Une série de placements.
 
Prêt à terme
Prêt destiné à financer à moyen ou à long terme l'acquisition d'immobilisations tels de la machinerie, un terrain, un immeuble, ou encore la rénovation de locaux commerciaux.
 
Prêts syndiqués
Prêts octroyés à une société par un groupe de banques afin de répartir le risque que comporte une importante transaction parmi plusieurs institutions financières. Il y a habituellement une banque chef de file et plusieurs banques participantes.
 
Privatisation
Vente par l'Etat au secteur privé de tout ou partie (privatisation partielle) du capital d'une entreprise publique. Cette dénationalisation peut prendre la forme d'une offre publique de vente ou d'une cession de gré à gré.
 
Produit intérieur brut (PIB)
Valeur totale de tous les biens et services produits par l'économie française au cours d'une même année.
 
Produit national brut
Valeur de tous les biens et services revenant aux Français au cours d'une année donnée. Il correspond au produit intérieur brut auquel viennent s'ajouter les revenus des Français tirés de la production à l'étranger, moins les revenus de non-résidents tirés de la production française (tels que les intérêts et les dividendes payés aux prêteurs étrangers).
 
Produits dérivés
Titre dont la valeur est déterminée par la valeur marchande d'un actif sous-jacent, comme une action ou un produit. Les produits dérivés sont utilisés par les gouvernements et les grandes sociétés comme outils de gestion du risque pour réduire les risques auxquels ils s'exposent, en particulier les risques liés aux fluctuations des taux de change et des taux d'intérêt. Les instruments dérivés, qui comprennent les échanges financiers, les options et les contrats à terme, sont utilisés par les banques dans deux domaines principaux : les ventes et les opérations, et la gestion de l'actif et du passif.
 
Progrès technique
Le progrès technique constitue, aux côtés du travail et du capital, un déterminant essentiel de la fonction de production, et donc de la croissance d'une entreprise ou d'une économie. Il permet d'améliorer en permanence la productivité globale des facteurs de production : c'est-à-dire soit de produire plus avec la même quantité de facteurs de production (gains de productivité), soit de produire autant avec moins de facteurs de production (par exemple pour ménager l'environnement), soit de produire des biens et services nouveaux (innovation).

Le progrès technique comporte bien sûr une dimension technologique (mise au point de nouveaux équipements, de nouveaux matériaux), mais aussi des dimensions plus immatérielles, portant sur l'organisation ou les méthodes de production par exemple. L'un des éléments-clés de la réflexion sur le progrès technique réside dans la capacité à passer du stade de l'invention à celui de l'innovation, c'est-à-dire la capacité à générer des applications opérationnelles à partir des idées nouvelles ou découvertes scientifiques élaborées hors de l'entreprise.
La technologie a joué un rôle déterminant dans l'évolution structurelle à long terme des économies de marché, au même titre que les échanges internationaux et l'ouverture des marchés. Les écarts entre les rythmes du progrès technique des différents secteurs ont suscité d'importantes divergences dans les évolutions sectorielles de la croissance, des prix et de la qualité, d'où des transformations structurelles incessantes dans la demande et l'offre de produits anciens et nouveaux. Les transferts d'emplois observés, d'abord entre l'agriculture et les industries manufacturières, puis entre ces dernières et les services sont une manifestation particulièrement frappante de ce phénomène.
La théorie de la croissance a toujours reconnu le rôle du progrès technique. En son absence, il ne saurait y avoir d'accumulation durable du capital – par suite de la diminution de sa productivité marginale – et, à l'équilibre, le taux de croissance de la production par habitant tendrait vers zéro. C'est l'invention de nouvelles machines et de nouveaux biens intermédiaires qui ouvre des possibilités d'investissement. Il n'en reste pas moins que si l'incorporation de la technologie dans le capital physique est une notion comprise depuis bien longtemps, ce n'est que depuis peu qu'est également reconnue son incorporation dans le capital humain. Il ne fait cependant guère de doute que les compétences humaines sont indispensables à l'utilisation, l'adaptation et l'entretien des nouvelles technologies incorporées dans le capital physique. Le capital humain et la technologie sont deux facettes du même phénomène, deux aspects indissociables de l'accumulation de connaissances.
De nos jours, le savoir sous toutes ses formes joue un rôle capital dans le fonctionnement de l'économie. Les nations qui exploitent et gèrent efficacement leur capital de connaissances sont celles qui affichent les meilleures performances. Les entreprises qui possèdent plus de connaissances obtiennent systématiquement de meilleurs résultats. Les personnes les plus instruites s'adjugent les emplois les mieux rémunérés. Ce rôle stratégique du savoir explique l'accroissement de l'investissement dans la recherche et le développement (R & D), dans la formation et l'enseignement, ainsi que des autres investissements immatériels qui, dans la plupart des pays, se sont développés plus rapidement que les investissements dans le capital physique au cours des dernières décennies. Le changement technique résulte des efforts d'innovation, notamment des investissements immatériels, tels que la R & D, et ouvre des opportunités d'investissement ultérieur dans les capacités de production. C'est pourquoi, à terme, il est générateur d'emplois et d'accroissement des revenus. La diffusion des connaissances et des technologies incorporées, et la réaffectation structurelle des ressources entre entreprises et secteurs, constituent les deux principaux vecteurs par lesquels le progrès technique conduit à des gains de productivité et à une expansion de l'emploi. La flexibilité des marchés de produits et de facteurs est une condition indispensable au bon fonctionnement de ces mécanismes et il revient aux gouvernements de développer et rendre plus opérants les canaux publics de diffusion des connaissances. 
 
PIB
La croissance économique, c'est le résultat des efforts et des initiatives de l'ensemble des agents économiques qui contribuent à créer de la valeur ajoutée, c'est-à-dire qui, par leur travail, produisent davantage de valeur qu'ils n'en consomment. La croissance est mesurée par des indicateurs de production comme le PIB. Dans le compte d'exploitation d'une entreprise, la valeur ajoutée apparaît comme la différence entre le chiffre d'affaires et les consommations intermédiaires (achats de fournitures, de marchandises ou de services extérieurs).
Au niveau d'une économie, les valeurs ajoutées produites par l'ensemble des agents s'additionnent pour former le produit intérieur brut, et l'on appelle croissance économique l'augmentation de cet indicateur que constitue le P.I.B.
Il existe trois méthodes pour calculer le P.I.B. : l'approche par la production, l'approche par la dépense (ou approche par la demande) et l'approche par les revenus. Les comptables nationaux utilisent généralement les trois méthodes, en comparent les résultats et déterminent les valeurs définitives en arbitrant les éventuelles divergences.
La mesure du P.I.B. suscite de nombreux débats méthodologiques, par exemple sur la prise en compte de l'économie souterraine ou sur l'estimation de la production non-marchande. En dépit de ces difficultés, le P.I.B. n'en reste pas moins l'indicateur le plus fiable de la croissance économique et l'instrument central du pilotage des politiques économiques.
Le PIB et d’une manière plus générale les indicateurs de développement présentent des limites.
Le développement économique ne se réduit pas à la croissance. Il comporte un ensemble de transformations structurelles, qui viennent ajouter une dimension qualitative au phénomène quantitatif qu'est la croissance : par exemple, une amélioration des conditions sanitaires de la population ou encore une hausse des taux de scolarisation. Le P.I.B. et le P.N.B., conçus pour mesurer la croissance, ne sont pas de très bons indicateurs de développement. Il en va de même de leurs déclinaisons, P.I.B. par tête et P.N.B. par tête, dont la vocation est simplement de fournir une approximation du niveau de vie moyen des populations. En particulier :

- ces indicateurs ne reflètent pas les inégalités de distribution du revenu national ;
- ils ne tiennent pas compte des externalités négatives éventuellement associées à la production de tel bien ou service (pollution, épuisement des ressources environnementales par exemple) ;
- ils ne tiennent d'ailleurs pas compte non plus d'éventuels effets positifs, par exemple une augmentation du temps libre et des loisirs.

Aussi des indicateurs alternatifs ont-ils été conçus, sous l'égide du P.N.U.D. (Programme des Nations Unies pour le Développement), pour refléter plus exactement le développement. Ce sont principalement : l'indicateur de développement humain (I.D.H.), l'indicateur de la participation des femmes (I.P.F.), l'indicateur de pauvreté humaine (I.P.H.) et l'indicateur de pauvreté monétaire (I.P.M.).

Tous ces indicateurs alternatifs font cependant l'objet de débats méthodologiques non moins vifs que ceux qui portent sur le P.I.B. et le P.N.B., si bien que leur interprétation, et plus encore leur utilisation opérationnelle sont malaisées. 
 
Productivité
La croissance de la productivité au niveau agrégé a été, dans les pays de l'OCDE, plus faible au cours des deux dernières décennies que durant les années soixante et le début des années soixante-dix. Ce phénomène de décélération a été baptisé “paradoxe de la productivité”. Diverses explications de ce “paradoxe de la productivité” ont été proposées. L'une met l'accent sur les problèmes de mesure associés à la place grandissante des services, et en particulier des biens et services fondés sur la connaissance et l'information. Les indices de prix ne rendent généralement pas pleinement compte des nouveaux biens et services, ni des améliorations de qualité qu'ils incorporent. Qui plus est, il n'existe aucune mesure directe de la production de connaissances et d'actifs immatériels. Les indicateurs de R & D par exemple, ou de la formation, reflètent le coût, et non la valeur du produit, de ces activités. Sans compter que les investissements dans l'innovation et le savoir, notamment pour actualiser les équipements et assurer des formations en cours d'emploi, sont souvent assimilés à des coûts de production. Les retombées à terme de ces investissements, en particulier leur incidence sur la capacité d'apprendre (laquelle est un actif pour l'entreprise), ne sont pas prises en compte dans la valeur présente de la production de l'entreprise, ni considérées comme une production dans les statistiques.
Une deuxième explication est que, pour parvenir à utiliser efficacement une technologie radicalement nouvelle, il faut du temps et un effort délibéré. Un puissant ordinateur ne suffit pas, par sa seule présence, à améliorer la productivité. Il faut également disposer des technologies complémentaires (en l'occurrence les logiciels), former les travailleurs, et parfois aussi les clients et les fournisseurs, et revoir l'organisation de l'entreprise. On reviendra plus loin sur les adaptations qu'ont opérées les entreprises afin de mieux assimiler les nouvelles technologies et d'en retirer des gains de productivité. Toute incertitude quant à l'orientation que doivent prendre les investissements allonge d'autant la durée de ce processus d'adaptation. Parvenir à maîtriser une technologie radicalement nouvelle exige du temps, comme en témoigne l'exemple de la dynamo à la fin du XIXe siècle. Une troisième explication, enfin, fait intervenir le changement de nature de la R & D et de l'innovation. L'idée est que l'effort d'innovation porte désormais davantage sur la différenciation des produits, l'amélioration de la qualité, la réduction des délais de commercialisation des innovations et la production en flux tendus. Ce déplacement des activités d'innovation va à l'encontre d'un accroissement de la productivité de l'ensemble de l'économie, puisqu'il conduit surtout à un accroissement marginal et très localisé des connaissances, dont les dividendes appropriables sont élevés, mais qui ne se traduit pas nécessairement en accroissement significatif à long terme de la productivité ou en produits radicalement nouveaux.
Dans leur transition vers l'économie fondée sur le savoir, tous les pays de l'OCDE ont connu d'importantes mutations structurelles. Les écarts dans les rythmes d'accumulation des connaissances des différents secteurs et entreprises ont provoqué de grandes divergences dans les évolutions sectorielles de la croissance de la production et de la productivité, des salaires et des profits, ainsi que du prix et de la qualité des produits, d'où des déplacements incessants de main-d'œuvre entre entreprises et secteurs. Cet ajustement structurel continu a toujours été une caractéristique des économies de la zone de l'OCDE mais on a la nette impression qu'avec la libéralisation de plus en plus poussée des échanges mondiaux et des mouvements internationaux de capitaux, et avec la mondialisation grandissante du progrès technique induit par les TIC, le rythme et la portée des changements structurels se sont accrus depuis quelque temps.
La modification du profil d'évolution de la productivité et de l'emploi au niveau des entreprises et des secteurs, aussi bien dans l'industrie manufacturière que dans les services, est un des éléments qui met le plus clairement en évidence l'existence de changements structurels. Au niveau des entreprises, les données récentes relatives à plusieurs pays montrent un schéma typique d'expansion des établissements ayant une productivité élevée, et de contraction des établissements du même secteur ayant une faible productivité. Les entreprises les plus “performantes”, c'est-à-dire celles qui sont plus innovantes et/ou utilisent des technologies plus avancées ont connu une croissance de la productivité et de l'emploi supérieure à la moyenne.  

 

- R -

Ratio
Rapport entre deux chiffres servant à apprécier la santé financière d'une entreprise, tel le ratio d'endettement ou le ratio du rendement du capital investi.
 
Ratio d'endettement

Comparaison de la dette par rapport aux capitaux propres, utilisée pour apprécier la santé financière de l'entreprise.
 
Récession
Situation qui se présente lorsque le produit intérieur brut recule pendant au moins deux périodes consécutives de trois mois.
 
Réglementation
Ensemble des codes régissant le fonctionnement d'un marché (ex. la rémunération majorée des heures supplémentaires appartient à la réglementation du marché du travail). Ce terme correspond à la traduction de l'anglais regulation.
 
Régulation
Cinq définitions sont possibles : 1. mode d'intervention de l'Etat dans un secteur qui relève de l'intérêt de la nation; 2. instrument garant du bon fonctionnement d'un secteur particulier ; 3. intervention politique directe visant à transformer un secteur (ex. passage d'une situation de monopole public à une concurrence de marché); 4. instrument d'intervention permettant de maintenir l'équilibre au sein d'un secteur ne pouvant tendre vers une situation de marché ; 5. mode d'intervention assurant l'équilibre entre les différents opérateurs d'un service public.
 
Rendement
Toute augmentation de valeur ou de revenu que vous rapporte un placement.
 
Rente
Contrat prévoyant le versement d'une série de prestations à une personne. Le rentier l'achète habituellement auprès d'une institution qui lui verse ensuite une prestation mensuelle jusqu'à son décès ou pendant une période déterminée. Une rente peut être enregistrée ou non.

 

- S -

Secteur public
A ne pas confondre avec la fonction publique (ou l'Administration publique), le secteur public désigne l'ensemble des activités réalisées sous le contrôle total ou partiel de l'Etat. Il s'oppose au secteur privé.
 
Service public
Ensemble des activités qui doivent échapper à la logique de rentabilité du marché dans la mesure où elles concernent des activités économiques d'intérêt général (transports en commun, distribution d'eau ou d'électricité, etc.).
 
Stagflation
Période de temps pendant laquelle le taux de chômage et le taux d'inflation sont tous deux relativement élevés.
 
Swap
Entente conclue entre deux entreprises et portant sur l'échange de marchandises, de paiements et d'autres produits financiers, afin de réduire les risques inhérents à l'instabilité des marchés ou d'obtenir un meilleur prix ou taux. Par exemple, les contrats d'échange de taux d'intérêt, où un taux d'intérêt flottant est échangé contre un taux d'intérêt fixe, protègent une société contre une hausse des taux d'intérêt ou lui permet de tirer parti d'un meilleur taux. Un swap de devises permet à deux entités de conclure une entente aux termes de laquelle elles échangent leurs devises pour honorer leurs obligations respectives.
 
Système de préférences généralisées
Accord international négocié dans le cadre de la CNUCED, en vertu duquel les pays développés accordent des préférences tarifaires temporaires et non réciproques aux importations en provenance des pays en développement. Chaque pays importateur définit de manière autonome (c'est-à-dire sans négociation) son propre schéma de préférences, y compris les produits visés, et fixe le volume des importations qui en relèvent.

 

- T -

Taux d'escompte
Taux d'intérêt que paient les principales institutions financières lorsqu'elles empruntent auprès de la Banque du France. Le taux d'escompte influe sur les taux d'intérêt que les grandes institutions financières versent à leurs clients ou exigent d'eux.
 
Taux de change
Valeur d'une devise nationale par rapport aux autres devises.
 
Taux d'intérêt
Pourcentage utilisé pour calculer l'intérêt à verser.
 
Termes de l'échange
Les termes de l'échange mesurent les conditions économiques de l'échange international, c'est-à-dire les conditions dans lesquelles un pays échange ses exportations contre des importations. 

 

- U -

Union douanière
Groupe de pays qui ont supprimé les droits et autres obstacles pour la totalité ou la quasi-totalité de leurs échanges mutuels et qui ont adopté un tarif extérieur commun à l'égard des pays non membres.

 

- V -

Valeurs mobilières
Instruments négociables tels que des actions ou des obligations.